18/01/2023

La Cathédrale

La construction de la Cathédrale a été réalisée entre 1072 et 1104, sur ordre de l'évêque Pierre de Salerne.

Selon la légende, l'évêque Pierre fut envoyé à Constantinople en tant que légat du pape et, pendant son séjour, il guérit l'empereur byzantin Michel VII d'une maladie soudaine grâce à l'intervention de saint Magno. Reconnaissant pour le miracle obtenu, l'empereur de Byzance fut très généreux avec l'évêque guérisseur, à tel point qu'il put, une fois rentré à Anagni, achever la construction de la Cathédrale.

À l'intérieur, les caractéristiques romanes, comme l'alternance de piliers et de colonnes séparant les nefs, rencontrent des éléments architecturaux typiquement gothiques résultant de restaurations commandées par les évêques Alberto et Pandolfo et achevées en 1250 : ils firent remplacer les fermes en bois de la nef centrale par des arcs en ogive soutenant le nouveau toit. Ils firent aussi réaliser le nouveau toit interne en voûtes ogivales nervurées sur des piliers en faisceau dans le transept.

La décoration des murs en fausses alvéoles a été réalisée entre les années 1930 et 1940, après l’élimination des peintures et stucs modernes qui avaient complètement altéré l'aspect médiéval du bâtiment.

Le sol Cosmatesque, qui a été réalisé entre 1224 et 1227, est l'œuvre de Cosma di Jacopo di Lorenzo et de ses deux fils Luca et Jacopo, qui ont également réalisé le sol de la Crypte.

Probablement dans la première moitié du XIIIe siècle, l'aménagement de la zone du presbytère a été complété par la création de l'autel, du ciboire et des candélabres de Pâques. Le point d'arrivée de l'ameublement de la Cathédrale est la création de la chaise épiscopale, signée par un Vassalletto de Rome.

Par contre, les peintures des trois absides sont de l’époque moderne.

Le choix actuel de placer des sièges transparents dans la nef centrale de la Cathédrale a pour objectif de mieux apprécier le magnifique sol cosmatesque. C’est une solution discrète qui a reçu l'approbation de la surintendance et du chapitre de la Cathédrale.

Avancez ensuite le long du parcours balisé et atteignez la chapelle Caetani, la septième salle de notre musée.